ARTS VISUELS | casell.arte

ALLIANZA

Laetitia Carlotti, Antoine Silvestri, 2020

Casell’arte accueille des artistes visuels en résidence pour une durée allant de trois semaines à un mois et demi, sur une période hors saison de l’année 2026 (20 mars - 30 mai / 10 septembre - 10 novembre)

Deux résidences de création sont organisées chaque année.

Depuis l'automne 2023, Casell'arte est partenaire du Nuovo Grand Tour, avec l'Institut français et l'ambassade de France en Italie.

Les résidences sont dotées d’une bourse pour l’ensemble du projet. Pour postuler, cliquez ici.

Parcours des arts visuels

Venez découvrir les oeuvres in situ

Résidences passées

Les artistes

Nouveau Grand Tour

Jeunes artistes italiens

EN COURS

Nouveau Grand Tour

Du 21 octobre au 9 novembre 2024

En partenariat avec l'Institut français et l'ambassade de France en Italie,

Casell'arte a le plaisir d'accueillir Marianna Bruno et Tiziano Locci, deux jeunes artistes italiens, pour trois semaines de résidence de création.

Marianna Bruno est illustratrice et Tiziano Locci est cinéaste. Leur séjour à Venaco coincide avec la résidence d'écriture : de riches échanges en perspective...

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Lauréats du Nouveau Grand Tour - Casell'arte

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Lauréats du Nouveau Grand Tour - Casell'arte

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Marianna Bruno

Marianna Bruno est née et a grandi dans la région alpine, en contact étroit avec les traditions locales. Elle a étudié arts visuels et illustration à la Libera Accademia d'ArteNovalia à Alba (IT), puis a poursuivi ses études en gravure et techniques d'impression d'art àl’Ecole Internationale des Arts Graphiques il Bisonte à Florence.Elle est artiste visuelle et travaille en tant qu'illustratrice et auteur freelance. Elle collaboreaussi en permanence avec le Musée Civique de la Presse de Mondovì (IT).Dans ses oeuvres, elle s'intéresse à l'aspect symbolique et folklorique des images,recherchant leurs caractéristiques primitives et obscures, ainsi que l'élément naturel etpaysager.

Ruralis

Un travail qui étudie les aspects narratifs de la ruralité, en se concentrant sur les thèmes du folklore et de la tradition populaire.L'idée est de rendre cette recherche utilisable par la suite, à travers une série d'illustrations, sous la forme d'un livre illustré ou d'un livre d'artiste. Pour le parcours de conception et de recherche, elle entend privilégier le contact avec le territoire, les personnes qui l'habitent, son patrimoine historique, artistique et culturel, ainsi que le réseau muséal.

Tiziano Locci

Tiziano Locci (Rome, 1995) est un réalisateur de documentaires. Il est diplômé en anthropologie culturelle et en réalisation de documentaires au Centro Sperimentale di Cinematografia. Son film de fin d'études, The Way Daddy Rides, a été récompensé au festival Biografilm - International Celebration of Lives comme meilleur premier film dans la compétition italienne.

Shining land

Vue de l'espace, ce qu’on appelle "la région transformée" de Raguse est une tache blanche scintillante. L'étendue des serres, qui s'est développée sans interruption depuis l'après-guerre dans l'est de la Sicile, a recouvert de plastique la terre jusqu'à la mer. Cachés derrière les bâches, des hommes, des femmes et des enfants travaillent sans relâche et souvent dans des conditions illégales pour satisfaire les exigences de la grande distribution : dans la seule province de Raguse, on produit aujourd'hui 25 % des tomates de serre de tout le pays.

J'ai commencé ma recherche à partir des histoires de vie des ouvriers agricoles et des leurs enfants qui partagent un présent de résistance, d'aliénation et de désirs.

PASSÉ

Laila Assef

The art of giving back

2 octobre > 20 octobre 2024

Upcycling, développement durable, éducation

« Guidée par un profond respect pour la Terre, j'ai commencé à collecter des bouteilles en plastique usagées afin de rendre la pareille au village qui m'a accueilli. Il est remarquable de constater que lorsque vous pensez faire quelque chose pour un endroit, c'est vous qui êtes vraiment récompensé. Ce voyage est devenu mon travail, mon but et mon héritage.
Le cœur de ce projet est de partager une expérience qui a le pouvoir de transformer les autres, en les inspirant pour qu'ils la transmettent et créent le changement. En associant l'art, le développement durable et l'éducation, cette initiative incite les gens à reconnaître l'importance du recyclage. Dans le cadre de cet atelier respectueux de l'environnement, les bouteilles en plastique jetées sont transformées en œuvres d'art, ce qui incite les participants à fabriquer des objets pratiques et significatifs. »

Laila Assef

Laila Assef est une artiste brésilienne qui a de l'expérience dans le domaine du recyclage et de la durabilité dans des pièces et des installations lumineuses. Avec une formation en beaux-arts et un engagement à transformer les matériaux jetés en créations vibrantes, son approche de la réutilisation des bouteilles en plastique, mise en évidence dans plusieurs expositions individuelles et collaborations, reflète un message profond sur la responsabilité environnementale.
Il y a deux décennies, à Bahia, Laila a fait de son studio un centre d'art. La transformation de bouteilles recyclées en lampes décoratives n'est qu'un témoignage tangible de son engagement en faveur du développement durable. Son atelier est un espace de création et d'innovation, où des lampes uniques prennent vie à partir de 100 à 2000 bouteilles recyclées dans chaque pièce. Aujourd'hui, environ 250 000 bouteilles ont déjà été transformées en œuvres d'art.

Parcours des Arts Visuels

Une exposition à découvrir

Dans le parc de l'hôtel, ce Parcours relie les oeuvres qui ont été réalisées en résidence. Casell’arte organise, tous les ans, des résidences de création en arts visuels, avec comme seule contrainte de partir du territoire.

Pour une visite guidée de juin à septembre, contacter par mail : alice@casellarte.org

''ALLIANZA, Chemin faisant'' / Laetitia Carlotti, Antoine Silvestri De Septembre 2019 à septembre 2020

''Silence'' / Virginie Trastour

"E" / Clarisse Tranchard, Matthieu Boucherit, Marion Zilio, Elsa Madeleine.

''Radiche'' / David RAFFINI Résidence de recherche et de création - Printemps 2023

''Inextricable destinée'' / Dumè Paolini

''ALLIANZA, Chemin faisant'' / Laetitia Carlotti, Antoine Silvestri De Septembre 2019 à septembre 2020

''Silence'' / Virginie Trastour

"E" / Clarisse Tranchard, Matthieu Boucherit, Marion Zilio, Elsa Madeleine.

''Radiche'' / David RAFFINI Résidence de recherche et de création - Printemps 2023

Les chambres Signature

Certaines chambres de l’hôtel ont été investies par des artistes en résidence. Elles sont visibles selon disponibilité.

''Frisson'' / Jacqueline Desanti - 2019

''Atopos'' / Florence Kutten - 2022

''Inkamera'' / Superpartners

(SMITH & Nadège Piton) - 2022

Frissons

Jaqueline Desanti

En 2019, l’artiste Jacqueline Desanti investit une chambre autour du thème du FRISSON.
L’émotion pure, le frisson amoureux, la sensualité sont au cœur de sa démarche.

Jacqueline Desanti est une artiste peintre autodidacte vivant à Ajaccio où elle a son atelier.
Après avoir fait des études de sociologie et d'urbanisme (Paris V ,sorbonne), elle travaille à Paris en tant que sociologue urbaniste au service d'architecture de la SNCF sur l'espace de la gares, et par la suite en programmation architecturale (Ecole, Préfecture, médiathèque, musée...).
Elle a toujours été fascinée par la notion d’espace et la façon dont l’humain se l’approprie, le transforme et s’y perd parfois. Depuis 1997, elle expose à l’international.

Atopos

Florence Kutten

En mai 2022, c'est au tour de Florence Kutten, plasticienne originaire de la ville de Reims alors en résidence à Casell’arte, d'investir une chambre de l'Hôtel E caselle : elle l'intitule ATOPOS.

"L'être aimé est reconnu par le sujet amoureux comme "Atopos" (qualification donnée à Socrate par ses interlocuteurs), c'est-à-dire inclassable, d'une originalité sans cesse imprévue.
Révéler le processus artistique.
Tel un carnet de croquis ATOPOS propose une immersion dans un espace où la recherche formelle et la démarche de l’artiste est en devenir. Le gigantisme des corps et des mains convoque l’imaginaire où chacun s’approprie et interprète la figure de sa vérité.
Ces images singulières viennent miraculeusement répondre à la spécificité de nos désirs.
Pousser l’esquisse jusqu’à l’incarnation. "

Parallèlement à ce travail, trois jours durant, Florence Kutten a accompagné jeunes et éducateurs de la Protection Judiciare de la Jeunesse dans la réalisation d’une œuvre d’art urbaine : repeindre l’arrêt de bus de Venaco. Une occasion pour eux de s’exprimer autrement et participer à une action collective.

Inkamera

Superpartners

La chambre Inkamera, pensée par Superpartners (SMITH & Nadège Piton), est une camera oscura imaginaire, conçue comme une réflexion du biotope vénacais - sa lumière, sa rivière, ses végétaux, ses présences invisibles.

At the essential landscape stare, stare
Till your eyes foist a vision dazzling on the wind

Sensible aux textures, aux lumières et aux formes, le duo fait appel à des artisans complices – tapissière, néoniste, serrurier – pour concevoir cet espace comme un prolongement des perspectives qu’ouvrent les fenêtres sur rivière et montagne, plongeant vers l’Ossidérium que SMITH contribua à rêver.

Chambre : @traumsmith @superpartners.studio
Remerciements : Zélia Smith, Alexis Dandreis, Julien Sarfati
Musique mentale : « No dead men’s cries », Inkamera (Victoria Lukas)
Adaptation de « November graveyard », Sylvia Plath, 1956

The scene stands stubborn: skinflint trees
Hoard last year's leaves, won't mourn, wear sackcloth, or turn
To elegiac dryads, and dour grass
Guards the hard-hearted emerald of its grassiness
However the grandiloquent mind may scorn
Such poverty. No dead men's cries

Flower forget-me-nots between the stones
Paving this grave ground. Here's honest rot
To unpick the heart, pare bone
Free of the fictive vein. When one stark skeleton
Bulks real, all saints' tongues fall quiet:
Flies watch no resurrection in the sun.

At the essential landscape stare, stare
Till your eyes foist a vision dazzling on the wind:
Whatever lost ghosts flare,
Damned, howling in their shrouds across the moor
Rave on the leash of the starving mind
Which peoples the bare room, the blank, untenanted air.
― Sylvia Plath